Chroniques

Le Davoscène, l’ère du Trans

S’il est un terme qui pourrait définir la période que nous traversons, c’est bien la « transition ». Le davoscène se caractérise en effet par la transition de peuple, la transition de genre, la transition écologique et in fine la transition de l’homme. Toutes ces transitions relèvent au fond du même projet, un projet essentiellement révolutionnaire qui consiste à faire table rase de la nature, des peuples indigènes, de l’industrialisme et des ancrages culturels. Le Nouvel Ordre Mondial, dont on sent la montée en puissance à travers les institutions internationales comme l’ONU, l’OMS, la famille Soros, Davos, ne peut se construire qu’à partir d’une profonde réinitialisation culturelle, biologique, spirituelle. Et, en la matière, la Caste joue sur plusieurs tableaux, c’est le moins que l’on puisse dire. 

La transition écologique a fait l’objet d’un article récent sur notre site et l’on sait aujourd’hui à quel point elle est le viatique de l’idéologie mondialiste de contrôle social, de contrôle de la consommation voire de la population. Le Club de Rome ne s’est jamais si bien porté. Bill Gates en est un héritier patenté.

La transition de genre paraît plus circonstancielle. Elle est pourtant fondamentale car elle est emblématique de cette dénaturation à l’œuvre dans le davoscène. Le mouvement LGBTQI+ – cet acronyme si représentatif de la minérale froideur de l’humanité postmoderne – est fondé sur une révolution anthropologique et sociale visant à la disparition de la famille biologique au profit, au mieux d’une famille de contrat – le PACS, le mariage pourtoussiste – au pire d’une destruction délibérée de toute famille, le but étant de produire des individus sans attache biologique, sexuelle, connectables à merci avec tout et n’importe qui. Il est clair que la famille est une force et que Davos souhaite en priver l’humanité pour mieux la dominer, la domestiquer. L’ère du « Trans » impose à l’homme son désancrage naturel et acte la volonté capricieuse comme la seule instance décisionnelle. C’est un existentialisme postmoderne. L’existence précède l’essence. Je nais et je choisis ensuite qui je suis. Je suis mon propre tyran, mon propre autocrate, la collection des autocrates faisant bien sûr, comme par miracle, une société démocratique…Le maquillage kitsch, l’arc-en-ciel – outre sa signification luciférienne – les tatouages montrent bien dans les marches des fiertés cette fierté de recouvrir le corps de signes, de couleurs qui en déguisent le caractère naturel. Il s’agit d’une réingénierie de l’homme, d’une abolition de l’homme sous couvert de liberté, de l’élaboration d’un homme sans qualité fondamentale, d’un fanthomme. 

La transition de genre est le corollaire de la transition de peuple, tragiquement à l’œuvre en Occident. C’est une autre révolution, sur un autre flanc. L’Occident est pris en tenaille entre ces deux transitions et ne s’en sortira pas, je le crains. Avec les attaques au couteau dans les villes de France, les débarquements réguliers de colons par SOS Méditerranée, le mythe du « migrant », notamment du migrant mineur isolé qui tire les larmes des suicidaires, les prières islamiques tolérées dans des établissements scolaires, l’hallalisation des restaurants dans nos métropoles, les qamis et les abayas qui se donnent en spectacle sur la scène du davoscène, nous sommes en train de perdre une guerre de conquête culturelle et spirituelle lancée par l’ISESCO en 2000. Davos y voit sans doute une chance inouïe d’en terminer avec l’Incarnation et de lancer le projet de religion universelle, espérée par l’idéologie maçonnique et mondialiste. Je persiste à penser que Davos ne considère l’Islam que comme un instrument pour détruire la religion chrétienne, comme un instrument de réinitialisation spirituelle. C’est la raison pour laquelle ils accompagnent le changement de peuple qui est une étape vers une humanité désancrée, spirituellement nettoyée du catholicisme. Ils considèrent que l’Islam est la transition vers l’abolition du catholicisme et qu’il cèdera la place. C’est bien méconnaître l’Islam que de penser qu’il tirera sa révérence. En effet, l’affrontement entre la Chrétienté et l’Islam est une donnée historique permanente – les Musulmans en sont parfaitement conscients, eux. Nous, nous l’oublions car l’oubli est programmé par Davos qui, ce faisant, scie la branche sur laquelle elle est assise.

Le Davoscène est l’ère du Trans. Nous sommes le peuple en transition, nous sommes le peuple en chantier, nous sommes le peuple proie, et nombreux sont ceux qui nous regardent en prédateurs…

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