Chroniques

1er janvier 2019 : voeux pour 2019

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Chers lecteurs,

L’année 2018 s’achève et a éprouvé notre pays de bien des façons. Le chef qu’elle s’est choisie en 2017 a réintroduit de la verticalité dans l’exercice du pouvoir pendant … 2 mois. Par la suite, ce fut une grande dégringolade et 2018 a été le triste spectacle de cette décadence inéluctable.

Il y eut, pêle-mêle, la fête de la musique et cette parodie postmoderne du Satyricon – sans faire injure ni à Pétrone ni à Fellini…France des visibilités, France métissée, France dégénérée, dégenrée, dans un carnaval qui passait de l’obscène au vulgaire et cela dans le lieu symbolique du pouvoir.

Puis il y eut l’affaire Benalla, le feuilleton estival : Alexandre Benalla, tour à tour porteur de valise, chauffeur intermittent, barbouze patenté, destiné à devenir sous-préfet en dépit de ces 27 ans. Une chose apparaît dans cette affaire. Le nouveau monde promis ressemble furieusement à l’ancien avec son cortège de courtisans, de privilèges précoces voire indus, de promotions qui défient toute méritocratie. Bref ce qu’une majorité de Français apparemment ne voulait plus voir en 2018.

En même temps, 2018 ce fut aussi l’épopée sinistre de l’Aquarius. Toujours une parodie, de l’Odyssée cette fois. Les associations s’organisent pour faciliter au cœur de la Méditerranée le passage illégal de « migrants » venant d’Afrique en poursuivant le travail entrepris par des mafias locales et des passeurs. C’est le juste retour de ceux qui ont été humiliés par les colonisations et qui sont nos créditeurs éternels. L’Occident coupable et éternel débiteur. Belle collusion au service d’une idéologie immigrationniste défendue par les partisans de l’identité heureuse. Belle orchestration de la destruction de l’identité française et européenne encouragée par les multiculturalistes, les amateurs d’accommodements raisonnables et de « cultures en France » qui sont « diverses ». Face à cette débauche de faiblesse politique, d’aveuglement coupable, d’irresponsabilité inadmissible, des pays comme l’Italie de Conte et Salvini élus cette même année, la Hongrie et d’autres ont organisé la résistance et ont offert en miroir une attitude de défense de leur peuple. Ils ont mis courageusement fin à la préférence étrangère encore sanctuarisée en Allemagne, en Espagne et en France.

La photographie de Saint-Martin qui tombe en septembre a été un symbole désastreux : le Président, on s’en souvient, entouré par deux hommes dont l’un condamné pour braquage. Déprésidentialisé, désacralisé par le geste obscène d’un des « jeunes », Emmanuel Macron et la France perdent en dignité et en crédibilité.

Le mois d’octobre a été marqué par la soudaine démission du ministre de l’intérieur qui n’a jamais été aussi pertinent qu’au moment de quitter le pouvoir. Son discours de passation de pouvoir a été glaçant, lucide, tragique car déjà résigné au « face à face ». Un geste significatif de la dépression des politiques expérimentés qui ont quand même compris que le vivrensemble est un mot pour Libé et BFMTV mais certainement pas une politique d’ordre public digne de ce nom.

Puis la signature du Pacte de l’ONU sur les migrations sûres… Le président envoie un de ses secrétaires d’État signer ce Pacte désastreux. Bien sûr la presse a poursuivi son travail de désinformation en insistant sur le caractère non-contraignant du Pacte ignorant allègrement le caractère invocable dans les tribunaux des principes mentionnés dans le Pacte en question. Les dispositions de l’objectif 17 sur la dénonciation des discriminations et des violences auraient dû conduire à une levée de bouclier mais il est vrai qu’en France les interdits sur le droit à la pensée ne nous effraient pas. Les défections diverses pour la signature de ce sinistre pacte ont encore montré l’isolement de nations prêtes à accepter, favoriser voire organiser leur propre submersion et leur propre destruction.

Le mois de décembre a été marqué par le mouvement des Gilets jaunes qui est à bien des égards la conséquence des faits présentés plus haut. Mais il vient de plus loin. Les gilets jaunes, c’est la visibilité des invisibles, de la France périphérique, de la majorité silencieuse dans une République qui ne donne sa chance qu’aux clientèles électorales, aux visibles, aux étrangers, aux « racisé.e.s », à ceux qui donnent de la voix, aux emmerdeurs qui insistent, aux Gitons. Les gilets jaunes d’aujourd’hui, ce sont les silencieux, les polis, les mécontents dans leurs coins, les Phédons de la France si étrangère à la société du spectacle et aux foucades médiatiques. C’est la France de la sédentarité face à celle des mobilités, en Marche. Ce mouvement est passionnant car il met enfin en regard les deux France qui ont été si longtemps cachées par les médias, la France populaire et aristocratique toutes deux enracinées souvent pour des raisons diverses, et la France bourgeoise qui souhaite se déconnecter, rejoindre le camp des gagnants, une partie d’entre elle ignorant qu’elle sera bientôt happée par la trappe à déclassement.

Le 11 décembre, des coups de feu ont éclaté à Strasbourg et l’Islam a encore fait des victimes. On n’a pas osé faire le coup, indécent maintenant, de la marche blanche qui est une incitation à l’aveuglement et à l’inaction. On a quand même osé vanter la résistance au fascisme et la persévérance dans le vivre ensemble. Perseverare diabolicum… 2018 s’était pourtant ouverte par les attentats de Trèbes en mars et par le sacrifice héroïque du colonel Arnaud Beltrame. Ces attentats en miroir confirment que le rapport à l’Islam est le problème majeur posé à notre civilisation.

2018 fut malgré tout une année alétique : le dévoilement de la vérité, la révélation de ce qui a été oublié. La Présidence Macron est dépouillée de son charme illusoire et le président apparaît nu, sa marche tournant désespérément en rond. La France réelle apparaît au grand jour à travers le mouvement des Gilets jaunes. l’Islam continue son travail de sape.

2019 doit être une année de lucidité.

L’échec patent de la France ne tient pas à la seule Présidence d’Emmanuel Macron. Mal entouré, curieusement très mal conseillé, il a compris comment il pouvait être élu mais ne sait pas comment exercer le pouvoir. C’est le lot de nos dirigeants depuis de nombreuses années. La République est manifestement fatiguée. Cette course brillante au pouvoir et cet exercice désastreux des responsabilités se répète de quinquennat en quinquennat.

Allons plus loin. La République porte sans doute en elle les germes de son propre échec. Enfermée dans les principes de l’individualisme libéral, faisant primer la volonté sur le vrai, le subjectif sur l’objectif, elle est une orchestration de la volonté générale qui fait basculer l’ensemble des pouvoirs publics (Président, PM, Assemblée, Sénat) sans qu’il n’y ait un point solide, une incarnation de la France permanente. Dans la société liquide, le pouvoir républicain est lui aussi liquide et il manque selon les dires même du candidat Macron cette figure du Roi dont les Français demeurent nostalgiques. Mais attention. Ce qui manque, ce n’est pas une figure du passé que chaque Français pourrait regarder avec une tendresse nostalgique. Il nous faut au contraire une figure d’avenir qui permet de stabiliser les éléments anxiogènes, baroques et instables de la société liquide et de ne pas soumettre le pouvoir suprême à la simple volonté, aux caprices, à la passion.

Nous souhaiterions ardemment que 2019 soit l’année où s’amorce ce débat. Il faut que cette idée germe dans l’opinion publique, qu’elle soit domestiquée par elle, réfléchie, partagée, pour être peut-être un jour acceptée.

2019 doit être aussi et surtout le choix résolu de la France. Nous avons passé trop de temps en compromission. Nous devons produire un discours clair et fixer une action déterminée dans notre rapport si complexe à notre propre identité. La France s’inscrit dans une tradition, une civilisation européenne qu’elle doit défendre face aux forces qui la menacent, en priorité l’Islam. Les pouvoirs publics ferment les yeux, se les crèveraient si nécessaire pour ne pas voir que l’Islam cherche à conquérir notre territoire. C’est assez logique. Il l’a déjà fait dans l’histoire et, à la limite, qu’une civilisation cherche à étendre son aire d’influence démographiquement, politiquement, spirituellement est tout à fait normal. Il faut simplement qu’elle rencontre en face d’elle des éléments de dissuasion, de résistance. Or,  le matérialisme de l’Occident, le culte du néant, la déspiritualisation laissent un vide que l’Islam sent et qu’il compte remplir. Il utilise allègrement cette machine suicidaire que sont les droits de l’homme contemporains pour nous anéantir sur notre propre terrain, avec les armes que nous lui offrons, avec le bâton que nous lui tendons : accommodements raisonnables avec la nourriture halal ou les vêtements islamiques, concurrences juridiques des droits (charias et droits nationaux). La France doit commencer à se réarmer intellectuellement, moralement, spirituellement pour n’avoir pas à affronter cette aire civilisationnelle qui n’a tout simplement rien à voir avec nous.

Nous souhaitons que 2019 soit aussi l’année où soit démasqué aux yeux de tous le faux humanisme des « faux gentils » qui règnent dans les médias ou dans les sphères politiques. Ce double discours sophistique où l’expertise supposée cache les mouvements de fonds  structurants pour la société à venir : migrations incontrôlées et remplacement de population, catastrophe de l’école et baisse de l’intelligence moyenne en Europe, effets d’accumulation du capital et indécence de certains revenus. Ces phénomènes se sont accentuées car tout critique a été anesthésié, paralysé par le recours magique aux « heures sombres de notre histoire ». Il faut sortir de cette dictature de la pensée. Certains le font, courageusement contre vents et marées médiatiques et politiques. Qu’ils en soient vivement remerciés ! Continuons ce combat en 2019 ensemble, malgré nos différences.

Chers lecteurs, nous vous souhaitons une bonne année. Que 2019 soit une année de maturation, de réflexion, de travail pour préparer l’avenir au service de la France.

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