Chroniques

2020 : sortir enfin de la décennie 2010-2019

 

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Avec 2020, s’ouvre une nouvelle année mais aussi une nouvelle décennie. L’année n’est pas décisive mais la décennie l’est.

La décennie 2010-2019 a vu la France sombrer dans l’univers postmoderne qui caractérise les 50 dernières années : une ouverture déraisonnable des frontières pour les biens, les capitaux, les hommes, l’avènement d’une société liquide qui liquide d’abord notre patrimoine, immobilier, financier, culturel, personnel. Chacun d’entre nous est atteint par cette liquéfaction de la société globalisée. Nous sommes condamnés à un nomadisme physique parfois mais aussi et surtout à un nomadisme intellectuel et moral dans une société qui ne donne de valeur qu’au mouvement, à l’infidélité, une société marquée par le mythe de Protée et de Dom Juan.

2019 a, de ce point de vue, été d’abord la conséquence de la signature catastrophique en décembre 2018 du Pacte de Marrakech qui acte, contractuellement, le droit à la migration sûre, ordonnée et régulière. Un acte de défi contre les Nations, contre la continuité historique des peuples, une infidélité à l’histoire personnelle et collective, un dépouillement organisé et institutionnalisé.

La propriété, le « chez-soi », c’est le vol. Ainsi les mondialistes de Davos , surprenants néo-proudhoniens, veulent noyer les peuples spécifiques dans un peuple global, mixé, métissé, qui n’a plus d’attache. Le coeur du réacteur, « Davos » a de nombreux alliés objectifs :

Les gouvernements européens, tout d’abord, qui, on le sent de plus en plus, en sont une émanation. Emmanuel Macron n’est plus président de la République. Il est le Chief Executive Officer de Davos-France, cette nouvelle entité politique qui incarne l’Etat-entreprise dont Pierre Musso a parlé dans son excellent livre. Emmanuel Macron supervise le process, l’ingénierie sociale de destruction des peuples. Les décisions gouvernementales de 2019 sont allées dans ce sens à y regarder de près : la répression policière et judiciaire des Gilets Jaunes qui souhaitaient entraver ce process sinistre ; le laxisme judiciaire à l’égard du nouvel occupant participant, lui, activement à la dilution de la France ; la réforme du lycée qui consacre l’individualisation des « parcours » en faisant perdre l’unité du savoir ;  la réforme des retraites notamment le système de points procédant de ce même mouvement d’individualisation ; les choix budgétaires au service des autres plutôt que des nôtres. Tout cela concourt à l’atomisation de la société et surtout au gouvernement de l’Autre, par l’Autre et pour l’Autre, l’altérocratie ou Davos-France. Les résultats de ces politiques sont exposés sans concession sur le site Polemia par un tour d’Europe effrayant sur le Grand remplacement.

Les nouveaux peuples ensuite sont à la fois les instruments et les alliés objectifs de Davos.

Ils en sont les instruments car ils sont jetés à la mer au nom d’une mobilité essentielle à l’ingénierie sinistre de la substituabilité totale des hommes. Ils sont, les premiers, déracinés, anonymés, renommés, leur date de naissance est même souvent inventée. Ils sont déconstruits, reconstruits pour être solubles dans cette figure mythique du Migrant, l’homme artificiel par excellence, celui qui est construit par Soros, le docteur Frankenstein de la post-modernité.

Mais ils en sont les alliés objectifs car ils viennent envahir, occuper, coloniser des espaces qui ne savent plus se défendre parce que l’instinct de survie leur a été ôté. La justice favorise l’émergence d’un droit nouveau, pour ce peuple de remplacement : l’excuse d’altérité, comme il existe une excuse de minorité. Là encore altérocratie, institutionnalisation du Grand remplacement, impitoyable pour les indigènes, au service des exogènes.  A. del Valle et E. Razavi dans Le Projet ont très bien analysé la stratégie d’invasion orchestrée par les Frères musulmans depuis longtemps. Cette stratégie consiste à installer « à petit pas », insensiblement, les mode de vie, le vocabulaire, le droit, la spiritualité d’un nouveau peuple.

L’Eglise, et c’est un déchirement que de le dire, contribue actuellement à l’effacement spirituel, à l’effondrement moral, au découragement de notre civilisation. La Croix recouverte d’un gilet de sauvetage rouge de migrants, en décembre 2019, a été le terrible révélateur de l’acceptation – au mieux – du remplacement culturel mais surtout spirituel.

Les médias, les différents cercles de la raison, Bilderberg et toutes les officines mondialistes sont les garde-fous de cette ingénierie mondialiste. Ils sont les garants du Dogme, de son application : la communication, l’éducation, les mots sont au coeur de cette stratégie. Il s’agit pour tous ces acteurs d’investir les mots d’un imaginaire nouveau, de les mettre au service d’un « narratif » nouveau, substituant au roman national, le récit international. Le « Migrant », le « Réfugié », le « Mineur isolé », sont les armes lexicales de cette postmodernité  lacrymale qui couvre la barbarie la plus évidente par les mots les plus sucrés. Au contraire,  la « Haine », le « Complot », l’ « Extrême-droite », l’ « Islamophobie », sont les nouveaux chefs d’accusation de cette nouvelle inquisition mentale, cette prison intellectuelle qui affaiblit tant les volontés de résistance.

La décennie 2010-2019 a été la décennie où ces alliés objectifs de Davos ont installé leur influence.

La décennie 2020-2029 me paraît de ce point de vue être celle de la dernière chance. Ce n’est pas une formule. La destruction des peuples est déjà, malheureusement bien avancée. L’emprise de Davos sur les esprit, dans la structure même de notre pensée, est déjà prédominante. La décennie qui vient doit être celle de la réaction, coûte que coûte.

De manière évidente, nous devons inverser les flux migratoires et placer au pouvoir ceux qui veulent accomplir ce programme. Une élection présidentielle où un candidat ne prendrait pas une position claire sur ce sujet ne serait pas crédible et desservirait le peuple français. Nous faisons le voeu que cette question soit au coeur du débat public pour les années à venir. Nous en profitons pour remercier vivement tous ceux qui luttent au quotidien pour faire de cette question, LA question politique, la seule qui conditionne toutes les politiques publiques.

Nous souhaitons à la France de regarder dans le miroir ce que la République a fait d’elle. La République se veut l’incarnation de la France. La preuve. La France n’est plus la France mais la « République française ». La Francité n’est qu’un adjectif, un accident. Puisse la France redevenir un nom et cesser d’être une France en papier et en carton. Pour cela, elle a besoin d’être incarnée. Pour nous, le Roi est l’incarnation naturelle de cette identité historique, culturelle, populaire qu’est la France. Nous souhaitons que 2020 soit une année de réflexion sur ce sujet.

Le Peuple. La France. Ce sont les deux grandes questions politiques en 2020 et pour les années à venir . Chaque jour, Alliance pour la France, sur le site, sur les réseaux sociaux,  se bat pour mettre ces deux questions au coeur des préoccupations quotidiennes des Français.

Ne laissons pas Davos supprimer Demos.

Belle année 2020 à tous !

 

 

 

 

 

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