Chroniques

La Oumma contre la France

Dans cette année 2020, chaque jour qui passe est une page qui se tourne dans la lente, longue et interminable humiliation de la France. 

Le vendredi 16 octobre, Samuel Paty, un professeur, est décapité pour avoir montré des caricatures de Mahomet à ses élèves. 

Le jeudi 29 octobre, jour de Mawlid, commémorant la naissance du prophète Mahomet, trois personnes ont été tuées à Notre-Dame de Nice. Une dame, âgée et venue prier de bon matin a été trouvée égorgée et « quasiment décapitée » près du bénitier dans l’édifice religieux. Le sacristain a été égorgé au sein même de l’église. Une femme lardée de coups de couteaux s’est réfugiée dans le café voisin et y est morte des suites de ses blessures. L’auteur de l’attentat a crié « Allah Akbar » comme à l’accoutumée. Comme à l’accoutumée, le caractère terroriste a été soupçonné puis enfin établi. Comme à l’accoutumée, nous attendons avec impatience les mots d’indignation devant la  « lâcheté de ces attentats », devant l’ « indicible barbarie » et toute la logorrhée qui accompagne habituellement ces actes.

SI l’on voulait procéder par élimination on pourrait ceci. 

Ce n’est pas une guerre civile : ce ne sont pas des Français qui tuent d’autres Français. Ce sont des personnes qui, même Français de papier, cherchent à détruire la francité, la chrétienté qui lui est consubstantielle. On n’a pas assez dit à ces gens à l’école, sur les plateaux TV que l’Islam est en terre étrangère, en France. La France est une terre chrétienne et l’Islam y est toléré, rien de plus. Sa présence est illégitime. Mais les Français sont généreux. Ils acceptent que certains individus y pratiquent leur foi. En aucun cas, ils ne doivent accepter la présence d’un peuple musulman. C’est une évidence, latente jusqu’à présent, patente aujourd’hui. Ce n’est donc pas une guerre civile.

Ce n’est pas non plus un « attentat ». L’attentat est ciblé, dans ses objectifs et dans le temps. L’homme a un plan d’action, réalise son attentat, part et s’ensuit une chasse à l’homme. Ici, le coupable tue jusqu’à ce que la police intervienne.

Il s’agit d’actes de guerre entre la France et la Oumma. 

C’est d’abord une guerre démographique. La population musulmane, par le jeu des migrations, par le jeu des concentrations urbaines, augmente de manière objective et visible plus vite que la population indigène. Le Grand remplacement évoqué par Renaud Camus se fait en peau de panthère lentement mais sûrement. Nous assistons à une colonisation par touches, en pointillés qui apparaît à travers l’ouverture de boutiques communautaires dont les affiches sont souvent en langue arabe, à travers la tenue vestimentaire, marqueur volontaire d’une colonisation par les mœurs et par la vue, par l’accent (l’accent arabisé des banlieues) qui touche même de jeunes indigènes par effet d’imitation et par diverses manifestations qui constituent progressivement, pacifiquement et démographiquement un peuple à part entière. Les politiques d’« accommodements raisonnables » – au Canada puis dans les banlieues françaises ont ouvert la boîte de Pandore. La France est devenu un marché contestable – comme on dit en économie – par le droit, par les mœurs, par la culture. Le travail de déculturation, d’abrutissement, de déséducation a servi sans toujours le vouloir d’ailleurs ce Projet désastreux d’invasion. 

C’est ensuite et surtout une guerre de nature militaire. Quelle que soit leur origine, tchétchènes, syriens, algériens, libyens, tunisiens, marocains, afghans, kosovars ou autres, les migrants, souvent jeunes, pris en charge par des associations,  sont la branche armée de la Oumma. Les musulmans dits « modérés » en sont la branche politique. Alexandre del Valle en donne dans Le Projet la définition suivante : « de l’arabe « maman » (oum) et de l’expression « al Oumma al’islamiyya » qui désigne la « Communauté-nation » panislamique qui réunit tous les musulmans du monde indépendamment des pouvoirs politiques nationaux. La Oumma ne connaît aucune limite de temps ou d’espace et constitue une extra-territorialité politico-juridique et civilisationnelle. Elle peut se développer dans un Etat « infidèle » dont elle conteste la légitimité du pouvoir. » La Oumma est cette nation spirituelle rassemblant l’ensemble des croyants de l’Islam, une nation sans frontières, faite de toutes les ethnies, de tous les continents qui fait si bien écho à la société mondialisée, déterritorialisée, désincarnée, sans frontière dont elle est en quelque sorte le miroir. Si l’Islam est si soluble dans la société liquide et mondialisée, c’est parce que Davos et l’Islam sont deux internationalismes qui sont aujourd’hui des alliés objectifs.

Les deux ont pour objectif d’affaiblir les nations, d’humilier les peuples historiques pour faire apparaître l’homme nouveau : le converti pour l’un, le nouvel homme issu de la Grande réinitialisation pour l’autre. Mais cette alliance objective ne pourra durer longtemps, et Davos apprendra à ses dépens que cette alliance contre nature est néfaste à l’ensemble de l’Occident et qu’en nourrissant l’Islam, Davos s’autodétruit car les deux internationalismes, naturellement impérialistes se retrouveront un jour face à face. 

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