Affaires extérieures, Chroniques

L’impeachment frauduleux de Donald Trump par des Démocrates sans Demos. Regards sur l’élection 2020 aux Etats-Unis

Bien sûr, l’élection du Président des Etats-Unis n’a pas été actée par le collège des Grands Electeurs. Bien sûr, on ne connaît pas encore l’issue du recours direct de Donald Trump à la Cour Suprême lancé dans la nuit du 3 au 4 novembre.

Mais, d’ores et déjà , cette élection américaine nous en dit beaucoup sur l’état de la vie démocratique en Occident. L’élection de 2020 a été marquée par des fraudes quasiment manifestes, tant sur le vote par correspondance que sur le décompte des voix lui-même. Le décompte chaotique des résultats met un voile d’incertitude et de défiance désastreux sur la démocratie américaine et sur la démocratie en général. Le peuple s’exprime mais l’idéologie mondialiste et l’Etat profond sont si prégnants qu’il est désormais impossible d’avoir une transparence parfaite entre l’expression du peuple et le résultat électoral. Le fonctionnement électoral aux Etats-Unis peut – c’est la règle du jeu – faire élire un Président avec un nombre de voix inférieur à son adversaire, c’est un fait. Mais la carte des résultats par comtés fait apparaître une Amérique « rouge » en dehors des métropoles mondialisées, de la côte Ouest et de la côte Est.

Plusieurs réflexions affleurent à la lecture de ce résultat provisoire.

Ce sont les médias qui déclarent l’élection du Président des Etats-Unis . CNN dixit. Fox News de même. L’élection est faite. Le mouvement « populaire » festif qui en découle et les déclarations plus ou moins hâtives des chefs d’Etat entérinent le résultat. On se retrouve dans un mode plébiscitaire, qui est du reste l’essence de la démocratie américaine. Mais c’est un plébiscite faussé, théâtral, surjoué par l’Etat profond et par des masses manipulées par l’idéologie mondialiste et atlantiste.

Le déroulement de cette élection ne laisse de surprendre. Généralement – si je puis dire – dans la conception machiavélienne du pouvoir, c’est le chef d’Etat qui, voulant « durer », utilise tous les moyens en son pouvoir pour se maintenir. Or, ici, de manière inédite, c’est l’impétrant qui a utilisé l’arme de la fraude, du trucage électoral comme si le vrai pouvoir était ailleurs, à son service. Avec l’élection de Joe Biden, c’est l’Etat profond qui remonte à la surface, vient fermer une parenthèse de quatre ans qui a bien des égards entravait le déroulement du Great Reset prévu pour 2021. Le retour aux fondamentaux isolationnistes de l’Amérique, l’attention portée à l’Amérique blanche, le contrat social nouveau de Trump qui lui a attiré d’ailleurs les voix de certaines minorités souhaitant un capitaine qui assume, sa tentative de chinese containment, sa diplomatie récente au Moyen-Orient, son refus de l’impérialisme démocratique ignorant des spécificités civilisationnelles. Tout cela, était trop peu coopératif et peu soluble dans l’ingénierie économique, sociale et internationale pensée dans le cadre du Great Reset.

Biden lui est parfaitement davocompatible. Le retour dans les Accords de Paris joue le jeu d’un écologisme qui entre pleinement dans la stratégie du Great Reset. La relance économique par l’endettement déjà colossal aux Etats-Unis crée la prison de demain pour les ménages et pour l’Etat. Well done. Ses réformes sur la justice tendent à trouver des alternatives à l’incarcération, une idéologie judiciaire désastreuse qui conduit les pays occidentaux dans le chaos insécuritaire. L’assouplissement de l’immigration qu’il a promis dans sa campagne va encore mettre à mal la cohésion nationale et fragmenter le pays. Amazing. L’élection de Joe Biden, c’est l’assurance d’un Great Reset tranquille, le retour à l’Occident faible, dans son ensemble.

Donald Trump a été un très bon Président des Etats-Unis et un piètre président européen, précisément parce que l’Europe doit assumer son destin. Donald Trump était le kairos de l’Europe pour faire sécession avec l’atlantisme.

Biden sera à n’en pas douter, s’il est par malheur élu, un piètre Président des Etats-Unis et de l’Europe. Il est un occidental atlantique, acquis à l’idéologie mondialiste, celle des hubs, des métropoles mondialisées, celle de la sécession des élites. Mais l’UE l’adulera, les Européens se laisseront prendre au piège d’un lien régénéré avec l’Amérique alors que notre vocation historique est de nous en distancier.

C’est un démocrate sans Demos, sans vertus démocratiques. Son élection va entraîner l’Occident dans la décadence tant redoutée par les peuples historiques et tant attendue par Davos, par les instigateurs publiquement connus du Great Reset qui attendent un nouveau contrat social, un nouvel homme, l’effacement des nations occidentales.

Attendons le résultat du recours mais n’espérons pas trop.

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